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Nikki Haley annonce le retrait des États-Unis du Conseil des droits de l’homme de l’ONU. Donald Trump a annoncé le départ des Etats-Unis de cette instance, qu’il n’a pas réussi à faire réformer et qu’il juge partial envers Israël.
Les Etats-Unis se sont retirés du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, a annoncé ce mardi l’ambassadrice américaine auprès des Nations unies Nikki Haley, en qualifiant cette institution de « cloaque de partis pris politiques ». « Nous prenons cette mesure parce que notre engagement ne nous permet pas de continuer à faire partie d’une organisation hypocrite et servant ses propres intérêts, qui fait des droits de l’homme un sujet de moquerie », a-t-elle ajouté.
L’organisation de défense des droits de l’Homme Human Rights Watch a critiqué la décision américaine, jugeant dans un communiqué que le CDH avait « joué un rôle important dans des pays comme la Corée du Nord, la Syrie, la Birmanie et le Soudan du Sud ». « Mais Donald Trump n’est intéressé que par la défense d’Israël », a déploré l’ONG.
Cela fait plus d’un an que les Etats-Unis menacent de quitter cette instance onusienne. A la mi-2017, la représentante américaine auprès des Nations unies, Nikki Haley, avait appelé à une profonde réforme de celle-ci, créée en 2006 pour remplacer la Commission du même nom. Depuis, une réforme est certes en cours mais davantage pour rationaliser le travail du Conseil que pour aborder des questions politiques.
Les Etats-Unis, dont le mandat au Conseil s’achevait en principe en 2019, avaient notamment réclamé que l’exclusion des Etats membres qui commettent de graves violations des droits de l’Homme soit votée à la majorité simple et non aux deux tiers. Ils avaient aussi demandé un renforcement du processus de sélection des Etats membres.