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La cour d’assises de Paris a condamné huit hommes à des peines de un an à trente ans de prison pour un braquage raté qui avait coûté la vie à la policière municipale Aurélie Fouquet, dont une peine de 18 ans pour le médiatique caïd Redoine Faïd. Redoine Faïd avait été condamné en appel, en avril, plus lourdement qu’en première instance, à 25 ans de prison pour un braquage raté qui, en 2010, avait coûté la vie à la policière municipale de Villiers-sur-Marne Aurélie Fouquet. Sept autres prévenus ont été condamnés en appel à des peines de 2 à 25 ans de réclusion.
16/04/2019
14h29 : Le pilote d’hélicoptère qui avait été pris en otage par le commando de Faïd et sa belle-fille ont été placés en garde à vue, neuf mois après l’évasion du braqueur de la prison de Réau. Les enquêteurs ont découvert que la belle fille avait correspondu par courrier avec Redoine Faïd en 2016.
03/10/2018
16h58 : Le procureur François Molins, lors de sa conférence de presse, confirme notre information selon laquelle Redoine Faïd se déplaçait vétu d’une burka afin de ne pas être reconnu, en précisant que « l’allure [de l’individu en burka] laissait supposer qu’il pouvait s’agir d’un homme ».
Les téléphones portables utilisés pour l’évasion de Redoine Faïd ont été municieusement exploités par les enquêteurs qui ont pu géolocalisé une des lignes téléphoniques utilisée pour la transmission d’informations et ainsi identifié la cache de Redoine Faïd.
07h37 : Le braqueur récidiviste, Redoine Faïd, a été interpellé avec quatre autres personnes (son frère, deux neveux et une amie) par la BRI dans la nuit de mardi à mercredi à Creil dans l’Oise, trois mois après sa spectaculaire évasion de la prison de Réau, en Seine-et-Marne.
Il a été interpellé sans résistance vers 04h00 ce matin, vêtu d’un bas de jogging, d’un tee-shirt et d’une djellaba. Des armes ont aussi été retrouvées dans l’appartement dont une arme de poing à proximité de l’endroit où il dormait. Selon nos informations, il se grimait avec une sorte de burka pour ne pas être reconnu quand il sortait de cet appartement.
Au total, sept personnes ont été interpellées et rapidement transférées dans les locaux de la brigade nationale de recherche des fugitifs (BNRF) à Nanterre, dont quatre d’entre elles
05/09/2018
07h40 : Plusieurs opérations de police sont menées depuis ce matin à Creil (Oise), dans le cadre de l’enquête sur l’évasion de Redoine Faïd de la prison de Réau. Il s’agit de perquisitions sont menées sur commission rogatoire d’un juge parisien aux domiciles de plusieurs membres de la famille du braqueur multirécidiviste.
Ces interventions de ce matin dans l’Oise et à Paris ne visent pas à interpeller directement Redoine Faïd ou son frère Rachid Faïd, qui font tous deux l’objet d’un mandat d’arrêt, mais à effectuer des perquisitions utiles à l’enquête parmi les nombreux membres de la famille du braqueur.
C’est six perquisitions qui ont été menées dès 6 heures dans plusieurs villes en majorité eu lieu dans l’Oise (à Creil, Nogent-sur-Oise, Villers-Saint-Paul et Margny-Lès-Compiègne) et dans l’est parisien. Aucune interpellation n’a eu lieu.
27/07/2018
10h36 : L’ADN de Redoine Faïd ainsi que celui de son frère Rachid, ont bien été retrouvés dans la voiture abandonnée, il y a trois jours à Sarcelles, après une course poursuite avec les autorités.
L’homme le plus recherché de France, évadé de sa prison le 1er juillet, avait été repéré dans une voiture en compagnie de son frère mardi 24 juillet, lors d’un contrôle de police dans le Val d’Oise. Une poursuite s’était alors engagée avec les gendarmes.
Les deux hommes ont réussi à s’enfuir, laissant derrière eux leur véhicule, une Renault Laguna, dans un parking du centre commercial “My Place” de Sarcelles. À l’intérieur, les forces de l’ordre ont retrouvé six pains de plastic (une sorte d’explosifs) et des détonateurs. Les enquêteurs ont désormais la certitude que Redoine Faïd et son frère étaient à bord de cette voiture.
25/07/2018
11h17 : Une voiture Renault Laguna qui transportait des explosifs dans le coffre a été retrouvée mardi soir dans le parking d’un centre commercial à Sarcelles, au nord de Paris, a-t-on appris mercredi de sources concordantes, confirmant une information du Parisien.
Selon les premiers éléments de l’enquête, tout est parti d’un banal contrôle routier en cours d’après-midi. « Les gendarmes ont voulu contrôler des personnes à bord d’une voiture qui observaient une station-service (…). Ils se sont soustraits au contrôle et ont fui en direction de Sarcelles », a-t-on indiqué.
Une poursuite s’engage avec les gendarmes, bientôt rejoints par une équipe de policiers. Le véhicule s’engouffre dans le parking souterrain du centre commercial et les deux passagers prennent la fuite, abandonnant sur place la voiture. « Six pains de plastic » ont été retrouvés dans le coffre, ainsi qu’un « jeu de fausses plaques d’immatriculation », selon une source policière.
Redoine Faïd, 46 ans, qui s’était déjà échappé il y a cinq ans d’une prison du nord de la France, s’est évadé le 1er juillet de Réau, a été a été filmé par une caméra de vidéosurveillance du parking de ce supermarché mardi à Sarcelles, dans le Val d’Oise. Des analyses sont actuellement en cours pour confirmer ou non le lien avec le braqueur récidiviste.
Un périmètre de sécurité a été mis en place et le centre commercial évacué mardi tandis des opérations de déminage avaient lieu. « On n’a encore aucune orientation sur la destination des explosifs », a déclaré à l’AFP le procureur adjoint de Pontoise. Une enquête a été ouverte notamment pour refus d’obtempérer et détention d’explosifs, a-t-il ajouté.
10/07/2018
Le matériel, que le commando a utilisé dans l’évasion de Redoine Faïd, a été retrouvé ce dimanche dans un sac de sport dans la circonscription de Creil dans l’Oise par un chasseur, annonce Le Parisien.
Le sac en question contenait deux armes longues recouvertes de papier aluminium, plusieurs cagoules et vêtements, du matériel divers et surtout une disqueuse. C’est grâce à cet outil que les policiers effectuent le lien avec le matériel du commando. Des analyses de police technique et scientifique sont en cours pour authentifier l’appartenance de ce matériel au commando.
05/07/2018
L’inspection générale de ses services a été saisie par le ministère de la Justice pour faire la lumière sur les circonstances de l’évasion spectaculaire de Redoine Faïd, dimanche. Et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elle enchaîne les surprises, comme le relate M6 Info.
« On est chez les pieds nickelés”, soupire un bon connaisseur du dossier auprès de M6. Dernière découverte en date: la ligne – sécurisée – établie entre la prison et le commissariat voisin… n’a pas fonctionné.
S’agit-il d’un problème technique ou de l’absence d’interlocuteur chez les policiers ? Toujours est-il que l’alerte ne sera jamais donnée. L’enquête administrative devra comprendre les raisons de ce nouvel incroyable raté.
D’après les surveillants, l’un d’entre-eux posté à l’entrée aurait suivi la procédure à l’atterrissage de l’hélicoptère. C’est-à-dire contacter le commissariat voisin par la ligne directe: « Celle-ci était en dérangement », s’est étonné un fonctionnaire de la prison lors de l’enquête de l’inspection générale.
Les surveillants décident alors d’utiliser d’autres téléphones non sécurisés et appellent le 17, comme n’importe quel citoyen. Les déconvenues s’enchaînent: « Les policiers pensaient que l’on faisait une blague », ajoute un autre surveillant, interrogé par M6.
Le ministère de l’intérieur a seulement confirmé qu’aucun appel téléphonique n’avait effectivement pu être émis depuis la prison pendant l’évasion. Mais se refuse à commenter l’enquête.
Raté supplémentaire: les responsables de la prison décident alors de contacter le Centre national des opérations aériennes (CNOA) de Lyon, compétent en cas de survol d’un établissement pénitentiaire. Or cette fois-ci, les surveillants constatent que leur interlocuteur… est incapable de localiser leur établissement, la prison de Réau.
Pendant ces longues minutes de tergiversations, le commando ramène Redoine Faïd vers l’hélicoptère et quitte la cour d’honneur de l’établissement, non sécurisée, avant de s’envoler.
04/07/2018
La ministre de la Justice, mise en cause par la droite et l’extrême-droite après l’évasion spectaculaire du braqueur multirécidiviste Redoine Faïd, a exclu de démissionner, comme le demande la présidente du Rassemblement national, Marine Le Pen.
« Je pense que ce n’est vraiment pas le bon moment », a déclaré Nicole Belloubet sur RTL.
14/04/2016
02/07/2018
L’actrice Béatrice Dalle a félicité, ce lundi matin via son compte Instagram, Redoine Faïd pour son évasion: « Toute la France est avec toi ».
La publication a été supprimée depuis.
« Si j’ai heurté des gens, j’en suis désolée. C’est juste un message sur Instagram qui a été mal interprété » Béatrice Dalle s’est excusée ce mardi 3 juillet après avoir posté sur les réseaux sociaux un message de soutien à Redoine Faïd, l’homme le plus recherché de France après son évasion, dimanche, de la prison de Réau (Seine-et-Marne).
Elle affirme avoir voulu saluer l’évasion de Redoine Faïd et non ses crimes : « l’évasion est incroyable, sans violence. Donc oui, l’évasion m’a épatée », dit-elle, avant de préciser: « Je suis une actrice et pas une femme politique »
01/07/2018
Selon les informations de France 3, le braqueur récidiviste Redoine Faïd s’est évadé d’une prison de Seine-et-Marne à l’aide d’un hélicoptère. Trois individus équipés d’armes de guerre ont extrait le braqueur des parloirs.
L’hélicoptère a été retrouvé incendié à Gonesse dans le Val-d’Oise.
[#Evasion] Un dispositif de coordination de l’ensemble des forces mobilisées a été mis en place par la Police nationale. pic.twitter.com/pBG4WSO80d
— Police nationale (@PoliceNationale) 1 juillet 2018
Le groupe est ensuite monté dans une voiture pour s’enfuir en direction de l’A1. Une Renault noire brûlée a été retrouvée à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis). Tous les axes routiers alentours ont été placés sous haute surveillance.
Il s’était déjà évadé de la prison de Sequedin le 13 avril 2013.
Le frère de Rédoine Faïd, Brahim Faïd, a été placé en garde à vue, annonce BFMTV. Il se trouvait au parloir de la prison de Réau avec son frère avant que celui-ci ne s’évade de l’établissement en hélicoptère en fin de matinée.
Selon Nicole Belloubet, Garde des Sceaux, « les complices de Redoine Faïd, avaient sans doute repéré les lieux par le biais de drones ».