

-
Un homme a été abattu, samedi 18 mars, à l’aéroport d’Orly-Sud, dans le Val-de-Marne, après avoir dérobé l’arme d’un militaire de l’opération « Sentinelle », a indiqué le ministère de l’intérieur.
🔴 #Orly 🇫🇷 L’agression d’une militaire de l’opération Sentinelle à l’aéroport samedi a été filmée par une caméra de vidéosurveillance pic.twitter.com/zP21h1bZOc
— DirectActus (@DirectActus) 20 mars 2017
25/03/2017
Arrêtés lundi, les deux hommes de 30 et 43 ans, soupçonnés d’avoir jouer un rôle dans la fourniture de l’arme, au casier judiciaire chargé mais pour des délits sans connotation terroriste, ont été mis en examen et écroués.
24/03/2017
Deux hommes, soupçonnés d’avoir eu un rôle dans la fourniture d’une arme à Ziyed Ben Belgacem, l’assaillant d’Orly, ont été déférés devant les juges d’instruction pour d’éventuelles mises en examen, selon l’AFP qui cite une source judiciaire.
D’après les premières investigations, ils n’ont pas de lien avec la mouvance islamiste radicale.
21/03/2017
Deux hommes (44 et 31 ans) ont été placés en garde à vue depuis hier, soupçonnés d’être impliqués dans la fourniture de l’arme, un revolver à grenaille dont était muni Ziyed Ben Belgacem à l’aéroport d’Orly samedi quand il a attaqué des militaires, avant d’être abattu, a indiqué une source judiciaire ce mardi à l’AFP.
19/03/2017
L’autopsie de Ziyed Ben Belgacem réalisée ce dimanche, démontre qu’il était sous l’emprise de l’alcool et de stupéfiants. Les analyses toxicologiques réalisées ce dimanche ont mis en évidence un taux d’alcoolémie de 0,93 gramme par litre de sang et la présence de cannabis et de cocaïne.
Le père de l’homme qui s’est attaqué samedi à une patrouille de militaires à l’aéroport d’Orly avant d’être abattu a témoigné ce dimanche au micro de la radio Europe 1. « Mon fils n’a jamais été un terroriste. Jamais il a fait la prière et il boit. Et sous l’effet de l’alcool et du cannabis, voilà où on arrive », a-t-il expliqué à l’issue de sa garde à vue. « Il me téléphone à sept ou huit heures du matin. Il était énervé à l’extrême, même sa mère n’arrivait pas à le comprendre. Il me dit « Voilà papa, je te demande pardon, j’ai fait une connerie avec un gendarme »… Je lui ai dis non, moi je ne donne pas mon pardon parce que tu as touché à un gendarme », poursuit-il.
Les gardes à vue du frère et du cousin de l’assaillant ont été levées. «Il n’y a plus aucune garde à vue en cours dans ce dossier à ce stade de l’enquête», a précisé une source judiciaire.
MAJ 18/03/2017
Selon les informations du Parisien, un bidon d’essence a été retrouvé dans le sac que portait l’homme au moment d’attaquer les militaires de l’opération Sentinelle.
Une enquête pour tentative d’homicide sur personne dépositaire de l’autorité, tentative d’assassinat personnel, vol avec arme, association de malfaiteurs criminels en relation avec une entreprise terroriste a été ouverte, a déclaré le procureur de la République de Paris, François Molins, lors d’une conférence de presse.
LES FAITS
Selon les informations du Monde, il s’est emparé de l’arme du militaire et s’est dirigé vers un Mc Donald, avant d’être abattu par un fonctionnaire de la police aux frontières. Ses motivations ne sont pas encore connues.L’alerte de l’application SAIP a été déclenché.
Le ministre de l’intérieur et le ministre de La Défense sont sur place.
Une opération de police est en cours dans l’aéroport, qui a été totalement évacué, a indiqué la police nationale sur son compte Twitter.
[#Orly]Opération de police en cours, nous vous conseillons d’éviter le plateforme aéroportuaire.— Police Nationale (@PoliceNationale) 18 mars 2017
#Orly #airport Traffic suspendu Terminal Sud et Ouest. Ne pas se rendre sur l’aéroport d’Orly
— Préfet Val de Marne (@Prefet94) 18 mars 2017
«Les évènements de ce matin à l’aéroport n’ont fait aucun blessé» a annoncé le porte-parole du ministère de l’Intérieur.
Le parquet anti-terroriste a annoncé dans la matinée qu’il s’était saisi des faits qui se sont déroulés dans trois villes d’Ile-de-France. L’enquête est confiée à la section antiterroriste de la brigade criminelle de Paris (SAT), la Sous-direction antiterroriste (SDAT) et la Direction générale de la sécurité intérieure (DSGI).
L’homme abattu à Orly est âgé de 39 ans et il est Français selon des sources judiciaires. Il était « détecté comme radicalisé ». Il s’appelait Zied Ben Belgacem, 44 signalement au fichier TAJ (traitement des antécédants judiciaires), 9 mentions de droit commun figureraient sur son casier judiciaire et originaire du Val-d’Oise selon Le Parisien. Le père et le frère de l’assaillant ont été placés en garde à vue.
Auparavant, à Il était 6h55, ce samedi matin, quand trois policiers ont tenté de contrôler un véhicule, à Stains, au nord de la région parisienne. Là, le conducteur sort ses papiers d’identité puis une arme, avant de tirer avec un pistolet à grenaille sur des policiers, blessant l’un d’eux légèrement à la tête lors d’un contrôle routier à Stains (Seine-Saint-Denis) avant de prendre la fuite. L’homme aurait ensuite pris la fuite, à bord d’une Clio, qu’il aurait abandonné dans le Val de Marne.
Puis, l’homme, fiché J, aurait alors volé une Citroën Picasso pour se rendre à l’aéroport d’Orly où le véhicule a été retrouvé par la police. La police aurait établi un lien avec la fusillade qui s’est déroulée vers 8h30 à Orly.
Il n’était pas fiché S mais fiché J, mais connu pour des faits de droit commun et de radicalisation. Les fiches « J » et « PJ », correspondent à des personnes recherchées par la justice ou la police.