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Un couple et ses deux enfants n’ont pas reparu dans leur maison, près de Nantes, depuis la mi-février. Des traces suspectes de sang retrouvées sur place laissent penser à un épisode de violence.
08/03/2017
Les enquêteurs ont repris les recherches des restes des corps des quatre membres de la famille Troadec, au domicile du suspect, le beau-frère du père, et en sa présence.
Des restes humains ont été découverts lors de la fouille de la ferme située à Pont-de-Buis dans le Finistère.
06/03/2017 au soir
Le beau-frère de Pascal Troadec, qui a avoué avoir tué les quatre membres de la famille mystérieusement disparue le 16 février à Orvault, près de Nantes, a été mis en examen et écroué lundi soir à Nantes pour « assassinats », a indiqué une source judiciaire. Hubert Caouissin a également été mis en examen pour « atteinte à l’intégrité d’un cadavre », conformément aux réquisitions du parquet, selon cette source.
La sœur de Pascal Troadec toujours entendue. Sa compagne, Lydie Troadec, sœur du père de famille assassiné, était toujours en cours de présentation devant les juges. Le parquet a requis sa mise en examen pour « modification de l’état des lieux d’un crime et recel de cadavres » et son placement en détention provisoire.
06/03/2017
L’ex-mari de la soeur de Pascal Troadec a avoué aux enquêteurs le quadruple meurtre de la famille Troadec, selon une source proche de l’enquête. Depuis le 16 février, les quatres membres de la famille originaires d’Orvault, en Loire-Atlantique, n’avaient pas donné de signe de vie.
Selon M6, la sœur de Pascal Troadec commence à parler. Placée en garde à vue depuis dimanche matin, elle aurait avoué ce lundi avoir été au courant du projet de meurtre de la famille de son frère à Orvault.
Alors qu’il affirmait ne pas avoir vu la famille depuis longtemps, l’ADN de l’ancien compagnon de la soeur de Pascal Troadec a été retrouvé dans la maison d’Orvault et dans la voiture du fils, Sébastien, a dévoilé aujourd’hui RTL. Le véhicule soigneusement nettoyé avait été retrouvé la semaine dernière à Saint-Nazaire.
Les enquêteurs travaillaient depuis ce week-end à la piste d’un différend familial. Ils s’intéressaient à un possible problème de patrimoine et d’héritage du côté du père, Pascal Troadec. Une piste qui semble avoir porté ses fruits avec ces aveux recueillis hier au cours de la garde à vue conduite à Brest.
Le mobile du meurtre serait une question d’argent : un héritage que Pascal Troadec n’aurait pas partagé avec sa sœur et son ex-beau-frère et qui aurait nourri la haine et la jalousie de ce dernier. Ce serait quelques lingots d’or, hérités du père de Pascal Troadec et qu’il n’aurait pas partagé avec sa sœur, qui auraient motivé les quatre meurtres.
C’est un massacre qui a eu lieu dans la maison des disparus d’Orvault. Selon RTL, l’ex beau-frère du père de famille a donné des détails sordides sur les circonstances du quadruple meurtre qu’il a avoué au cours de sa garde à vue débutée dans la matinée de dimanche 5 mars.
Lors de son audition, le suspect a confié avoir tué les parents Troadec (Pascal et Brigitte, 49 ans), la fille (Charlotte, 18 ans) et le fils (Sébastien, 21 ans) à l’intérieur du domicile, devant lequel il faisait le guet dans la nuit du 16 au 17 février. On ne sait pas exactement de quelle façon il est entré dans la maison. Pour tuer les victimes, il affirme s’être saisi d’un objet métallique contondant, de type barre à mine ou pied de biche, avec lequel il a frappé un à un les membres de la famille. Il dit ensuite avoir démembré les corps pour les transporter dans un véhicule puis ensuite les brûler en Bretagne, dans le Finistère. Les enquêteurs estiment qu’il est très peu probable de retrouver les corps.
05/03/2017
Selon Presse Océan, un homme et une femme ont été placés en garde à vue ce dimanche matin à Brest dans le cadre de la disparition de la famille Troadec, le 16 février, à Orvault.
Il s’agit de proches de la famille, qui avaient déjà été entendus au premier jour de l’enquête, dans le Finistère.
03/03/2017
Des traces de sang détectées dans le coffre de la Peugeot.
Retrouvée ce jeudi matin à Saint-Nazaire, la Peugeot 308 de Sébastien Troadec est entre les mains des experts de l’identité judiciaire depuis ce midi. (Presse Océan)
02/03/2017
Selon Ouest-France, la voiture de Sébastien Troadec, le fils de la famille disparue à Orvault près de Nantes, a été retrouvée sur le parking d’une église près du port de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), soit à une cinquantaine de kilomètres du domicile familial.
01/03/2017
C’est un rebondissement dans l’enquête sur la disparition de la famille Troadec. Ce matin, une joggeuse a découvert le pantalon et la carte vitale de Charlotte, la fille de la famille, sur la commune de Dirinon (Finistère), tout près de Brest. Cette sportive intriguée de voir ce vêtement sur le chemin a aussitôt prévenu la gendarmerie qui s’est immédiatement rendue sur place et qui a placé sous scellé le vêtement et la carte de sécurité sociale de Charlotte.
La cellule des techniciens d’investigation criminelle est sur place, renforcée par une équipe de policiers nantais qui ont été alertés. Cette découverte est un premier élément clé alors qu’aucune trace de vie de cette famille n’avait été signalée depuis près de quinze jours. Une découverte d’autant plus surpenante qu’elle se situe à plus de 250 kms du domicile familial d’Orvault (Loire-Atlantique). (le Parisien)
27/02/2017
Le sang du père, de la mère et du fils retrouvé dans la maison. Une information judiciaire à été ouverte en fin de journée.
26/02/2017
Les prélèvements ADN ont mis moins de 48 heures à parler. Selon une source proche du dossier, le sang retrouvé dans la nuit de jeudi à vendredi au 24, rue d’Auteuil, à Orvault (Loire-Atlantique) est bien celui «de membres de la famille Troadec.»
LES FAITS

Les policiers ont découvert « un téléphone portable avec des traces de sang » au domicile de la famille disparue © Maxppp
Le père, la mère et leurs deux enfants de 18 et 20 ans n’ont « pas donné signe de vie » depuis ces jours-là selon les deux quotidiens régionaux, dans cette commune située juste au nord de Nantes, ville où le quintuple meurtre de la famille Dupont de Ligonnès en 2011 a marqué la mémoire.
« Aucun des membres de la famille n’a passé de communication téléphonique » depuis ces deux dates récentes, selon le procureur de la République de Nantes, Pierre Sennès, cité par « Ouest-France ».
La police a été prévenue par la soeur de la mère de famille et par des collègues respectifs du couple, le père étant employé par l’entreprise Arlux d’Orvault et son épouse par le centre des impôts de Nantes.
Sur place, les enquêteurs de la police judiciaire ont trouvé dans la maison des parents aux stores baissés, un téléphone portable qui porte des traces de sang, tandis que d’autres traces de sang, qualifiées de suspectes par les autoritrés, étaient aussi découvertes dans des pièces de l’habitation.
« C’est une affaire qui nous inquiète. Ces traces nous font croire, à tout le moins, à un épisode de violence. Mais aucune orientation n’est à ce stade privilégiée », a indiqué le procureur, selon « Ouest-France ». La piste familiale pour expliquer cette disparition est privilégiée par les enquêteurs, les informations du Parisien. D’après une source locale, les deux enfants étaient étudiants à Nantes, disposant chacun de leur propre logement et n’habitant pas avec leurs parents.
La police a saisi deux des trois véhicules de la famille, qui étaient stationnés sur place et elle recherche la troisième voiture, qui est celle du fils, selon « Ouest-France ».
Les parents et leurs deux enfants – un garçon âgé de 21 ans et une fille de 18 ans – n’ont pas donné signe de vie depuis le jeudi 16 février. « On n’arrive à joindre personne », a confié le procureur de la République de Nantes, Pierre Sennès. Dans un communiqué publié samedi 25 février, il a précisé qu’une enquête a été ouverte dans le cadre « d’homicides volontaires, enlèvements et séquestrations ».
La mère, qui travaille dans un centre d’impôts à Nantes, aurait dû reprendre le travail lundi. Le père, de 49 ans, vendredi. Il est employé depuis plus de dix ans dans une PME spécialisée dans la fabrication d’enseignes lumineuses, à Orvault. « Je l’ai appelé et je suis tombé directement sur sa messagerie », a déclaré à l’Agence France-Presse (AFP), Bertrand Ploquin, le PDG de l’entreprise. Inquiète de ce silence inhabituel, la sœur de la mère, originaire du Finistère, a alerté les enquêteurs, jeudi.
Source : leparisien.fr