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29/01/2017 à 11h50 : Air France : 15 personnes interdites d’embarquement vers les États-Unis
Air France a déjà refusé d’embarquer une quinzaine de personnes vers les États-Unis depuis la signature par le président américain Donald Trump d’un décret interdisant l’entrée dans le pays de ressortissants de sept pays majoritairement musulmans. « Depuis le début, il y en a eu quinze », a indiqué à l’Agence France-Presse un porte-parole du groupe.
29/01/2017 à 09h00
Une juge fédérale américaine a donné partiellement raison samedi soir à des ONG qui contestaient le décret anti-réfugiés signé par Donald Trump, en empêchant l’expulsion des personnes interpellées depuis vendredi en vertu de ce décret.

Ann Donnelly, juge fédérale à Brooklyn, a suspendu le décret anti-immigration de Trump sur l’ensemble du pays
« C’est une remarquable journée », a déclaré victorieusement le directeur de l’ACLU, Anthony Romero, à sa sortie de l’audition d’urgence.
« Cela montre que quand le président Trump adopte des lois ou des décrets qui sont inconstitutionnels et illégaux, les tribunaux sont là pour défendre les droits de tous », a-t-il ajouté.
Même si l’affaire est loin d’être terminée et qu’une nouvelle audition devrait avoir lieu en février, a précisé l’avocat de l’ACLU Lee Gelernt, « l’important ce soir était que personne ne soit remis dans un avion ».
Il a également indiqué que la juge avait ordonné au gouvernement de communiquer la liste de toutes les personnes interpellées dans les aéroports américains depuis vendredi soir.
Des dizaines de ressortissants des sept pays concernés ont été arrêtés dans de nombreux aéroports des Etats-Unis suite à ce décret, sans qu’on connaisse encore leur nombre exact.
En plus de la plainte déposée par les associations, de nombreuses manifestations étaient en cours dans les aéroports pour demander la libération de ces ressortissants, qui disposent pour la plupart de visas en règle voire même parfois de la carte verte, le titre de séjour américain.
(AFP)
«Je suis un doctorant iranien aux États-Unis et je ne peux plus aller rendre visite à ma famille.»
Après le décret signé par Donald Trump interdisant l’accès au territoire américain aux réfugiés ou ressortissants de sept pays – à majorité mulsulmane -, les témoignages se multiplient pour illustrer le casse-tête administratif qu’il représente.
Le texte interdit l’entrée aux États-Unis aux citoyens irakiens, iraniens, libyens, somaliens, soudanais, syriens ou yéménites, même s’ils sont en possession d’un visa ou d’une carte verte (c’est-à-dire qu’ils habitent légalement aux États-Unis). Les réfugiés syriens sont également interdits d’entrée dans le pays.
L’Iran applique la réciprocité
L’Iran a décidé samedi d’appliquer le principe de réciprocité après la décision du président américain Donald Trump d’interdire pendant trois mois l’entrée des Iraniens et des ressortissants de six autres pays musulmans aux Etats-Unis, a indiqué le ministère des Affaires étrangères.
« La République islamique d’Iran (…), tout en respectant le peuple américain et pour défendre les droits de ses citoyens, a décidé d’appliquer la réciprocité après la décision insultante des Etats-Unis concernant les ressortissants iraniens et tant que cette mesure n’aura pas été levée », a affirmé le ministère dans un communiqué repris par la télévision d’Etat.