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Trois semaines après son arrestation surprise à Tokyo, Carlos Ghosn a été inculpé lundi pour dissimulation de revenus sur cinq ans, tandis que sa garde à vue était prolongée sur de nouvelles charges.
25/04/2019
15h49 : Carlos Ghosn, libéré sous caution, a quitté jeudi le centre de détention de Tokyo, où il se trouvait depuis sa nouvelle arrestation surprise le 4 avril sur des accusations de malversations.
12/04/2019
10h30 : Le tribunal de Tokyo a autorisé vendredi la prolongation de la garde à vue de Carlos Ghosn jusqu’au 22 avril, dans le cadre de nouvelles accusations de malversations financières présumées.
A l’issue de cette période, l’ancien PDG de Renault-Nissan, âgé de 65 ans, pourra être inculpé et rester en prison dans l’attente de son procès, arrêté de nouveau pour un autre motif, ou encore être relâché sans poursuites.
04/04/2019
08h42 : Carlos Ghosn a été interpellé de nouveau ce matin à son domicile de Tokyo, où il était assigné à résidence, pour de nouveaux soupçons de malversations financières, un mois à peine après avoir été libéré sous caution, une arrestation qu’il a jugée «révoltante et arbitraire».
06/03/2019
10h07 : Carlos Ghosn est sorti de prison, où il était incarcéré depuis plus de 100 jours, après avoir payé sa caution fixée à un milliard de yens (environ 8 millions d’euros).
05/03/2019
11h36 : Le tribunal de Tokyo a annoncé ce matin qu’il acceptait la mise en liberté sous caution de Carlos Ghosn, assorti de conditions restrictives : obligation de résider au Japon, interdiction de quitter le pays même pour un bref séjour et dispositions pour éviter sa fuite et la destruction de preuves.
Le bureau des procureurs de Tokyo a cependant fait appel de cette décision, pour qu’il soit maintenu en détention.
13/02/2019
08h42 : Le principal avocat de Carlos Ghosn, arrêté le 19 novembre et détenu depuis dans une prison de Tokyo pour des malversations financières présumées, a annoncé mercredi se retirer du dossier. Motonari Otsuru, un ancien procureur qui assurait la défense du bâtisseur de l’alliance automobile Renault-Nissan-Mitsubishi Motors, «a soumis une lettre de démission au tribunal», selon un communiqué du cabinet d’avocats
24/01/2019
14h09 : Jean-Dominique Senard, actuel président de Michelin, a été nommé président du groupe Renault par le conseil d’administration, et Thierry Bolloré devient le nouveau directeur général. L’annonce intervient quelques heures après la démission de l’ancien PDG Carlos Ghosn, incarcéré au Japon.
09/01/2019
10h24 : La demande de libération sous caution de Carlos Ghosn, qui avait été déposée par ses avocats mardi, a été rejetée ce mercredi matin par le tribunal de Tokyo, annonce l’agence japonaise Jiji.
La garde à vue de Carlos Ghosn s’achève officiellement ce vendredi 11 janvier mais il pourrait être à nouveau inculpé, estiment ses avocats. Son placement en détention provisoire avant le procès n’est pas non plus exclu.
31/12/2018
10h38 : La garde à vue de Carlos Ghosn a été prolongée de nouveau de 10 jours, jusqu’au 11 janvier. Le juge a accepté la requête du procureur qui estime avoir besoin de plus de temps pour décider ou non d’inculper Carlos Ghosn sur de nouvelles charges d’abus de confiance.
21/12/2018
08h44 : Alors que le tribunal a désavoué le parquet en refusant d’étendre la garde à vue du patron de Renault-Nissan Carlos Ghosn qui ouvrait la voie à une libération sous caution, celui-ci a fait l’objet d’un nouveau mandat d’arrêt pour « abus de confiance aggravé » qui prolonge de 48 heures sa détention provisoire.
10/12/2018
Le bureau des procureurs a décidé de mettre en examen le PDG de l’alliance Renault-Nissan-Mitsubishi Motors pour avoir omis de déclarer aux autorités boursières environ 5 milliards de yens (38 millions d’euros) de revenus sur cinq années, de 2010 à 2015. Son bras droit Greg Kelly, arrêté en même temps que lui, a aussi été inculpé.
Nissan est également poursuivi en tant qu’entité morale, le parquet jugeant que la responsabilité de l’entreprise était aussi engagée, car c’est elle qui a remis les rapports incriminés aux autorités boursières.
M. Ghosn ne sortira pas de prison: sa garde à vue a été prolongée sur de nouveaux soupçons de minoration de ses émoluments, cette fois entre 2015 et 2018, pour un montant de 4 milliards de yens. Elle peut durer 22 jours à partir de lundi, soit au-delà de Noël.
Le tout-puissant patron est arrivé dans l’archipel le 19 novembre à bord de son jet privé. En l’espace de quelques minutes, son sort a basculé: interpellé par des enquêteurs du parquet sur des soupçons de malversations, le dirigeant âgé de 64 ans a aussitôt été envoyé dans une cellule d’un centre de détention du nord de la capitale.
Quelques jours plus tard, il était limogé de la présidence des conseils d’administration de Nissan et Mitsubishi Motors, sans un mot ou presque pour celui qui les avait naguère sauvés de la débâcle.
Carlos Ghosn n’est pas au bout de ses peines: le parquet pourrait se pencher sur de possibles abus de biens sociaux que Nissan reproche à son ancien patron, tels que l’usage de résidences de luxe aux frais du groupe.
A ce sujet, le constructeur a indiqué dans un communiqué avoir fait appel d’une décision d’un tribunal brésilien autorisant à des représentants de M. Ghosn l’accès à un appartement situé à Rio de Janeiro, « afin d’empêcher la destruction de preuves éventuelles ».
Dans cette affaire, les rumeurs, spéculations, scénarios sont nombreux, et la parole officielle rare si ce n’est, au tout début, celle du patron exécutif de Nissan, Hiroto Saikawa, qui a d’emblée lâché son ancien mentor.
Les procureurs ont pour l’instant communiqué a minima et la défense de Carlos Ghosn, menée par Motonari Ohtsuru, un ex-procureur spécialiste des grandes affaires financières, ne s’est pas publiquement exprimée.
(AFP)